temps à la Comédie Française, et se couche après avoir fumé un cigare sur le boulevard, aime à s’imaginer qu’il vient de remplir un devoir social, et qu’il a aidé dans une certaine limite au progrès moral de l’humanité.
Le diable, qui a un faible pour le Parisien, lui a donné M. Dumas. M. Dumas prétend résoudre par le théâtre les problèmes sociaux.
C’est un moraliste, et quel moraliste, bon Dieu !
Il s’est efforcé de prouver que la courtisane est une personne distinguée, capable des plus hautes et des plus délicates passions, et qu’un honnête homme ne s’abaisse pas en l’épousant.
Il a démontré qu’une femme trompée avait droit aux représailles. Je passe sous silence une foule d’autres propositions également extraordinaires.
M. Augier a peint la société de son temps. Ses portraits du brasseur d’affaires, de l’homme politique, du journaliste, firent du bruit et soulevèrent bien des colères. Il a souvent été d’une vérité cruelle pour l’ancienne noblesse. Le marquis de la Seiglière, frivole, inconsé-