Page:Paré - Lettres et opuscules, 1899.djvu/181

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHRONIQUE


M onsieur vient de rentrer, un peu fatigué. Un souper copieux l’a remis et un vent tiède entrant par la fenêtre en même temps qu’un rayon du soleil couchant qui dore les jolies têtes brunes de ses filles, le rend dispos,
et il dit, pour dire quelque chose :

Irons-nous à la campagne, cette année ?

Il n’a pas prononcé ce mot fatal sérieusement. C’est plutôt