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XX




DEPUIS le matin, Paul Joyal essayait, par de multiples appels téléphoniques, de localiser Jacques Bernier.

Nulle part, on n’avait eu de ses nouvelles, sauf au bureau de Julien Boily où l’on signalait sa courte apparition.

Dans l’ignorance de ses allées et venues, il s’était décidé de l’attendre à son hôtel.

Après avoir fait les cents pas dans le corridor, causé avec des connaissances, il se cantonna dans le lobby où il grillait cigarettes sur cigarettes.

Deux raisons motivaient son attitude : la pre-