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I




SOUS le fouet de la nécessité, Louise Bernier, retrouva, latente au fond d’elle-même, une énergie et une force qu’elle ne se connaissait pas.

Quelques bonnes âmes s’étaient intéressées à son sort, lui procurant, avec les soins que sa santé exigeait, des vêtements et des vivres, pour elle et son fils.

Aidée par le désir violent de fuir les lieux qu’elle abhorrait et des visages où elle soupçon-