À la porte, quelqu’un veillait, qu’il savait armé, épiant ses faits et gestes, ses allées et venues.
Inexorable, le Destin le poursuivait, acharné, dans l’expiation de la faute paternelle.
Par la fenêtre, il vit des gens dans le cimetière, qui creusaient la terre gelée ; il vit un coffre sortir des entrailles de la terre, un coffre où il y avait de la chair, des os que la Vie avait animés de son souffle.
Un sourire méchant erra sur ses lèvres.
Il ne dura pas.
Une expression d’abattement voila son regard.
Il songea à Mariette qui n’avait pas eu confiance en lui.
Plus que de toute autre chose au monde, il souffrait de sa défection.
Comme autrefois, dans le bois, l’après-midi où lui fut révélée l’identité de son père, quelque chose était mort de ce qui était lui, il se produisit dans son cœur et dans son cerveau un vide douleureux et quelque chose mourut : Sa croyance en l’amour, sa confiance en la femme.
Comme pour Mariette, l’illusion cessa, la chimère s’évanouit…