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étant libéral et généreux quand les occasions et les circonstances le demandent. Il a raison.

Bien qu’élevé au milieu de la ville de Chicago, M. J. O. Franchère n’a jamais cru devoir abandonner la langue française. Dans sa maison, notre belle langue occupe la place d’honneur.

En M. J. O. Franchère, nous avons un compatriote qui a pu arriver à figurer parmi les principaux hommes de commerce du West Side de la grande Métropole de l’Ouest.

Il possède maintenant des propriétés qui lui permettent d’avoir vingt-cinq locataires, et aussi une splendide résidence privée, évaluée à $15,000, sur la rue Loomis.

M. J. O. Franchère est un compatriote dont notre nationalité peut être fière, puisqu’il lui fait honneur et sait au besoin prêter main forte au mouvement de ses intérêts.

En 1889, avec son frère Gabriel, il visita l’Exposition Universelle à Paris.

Depuis trois ans, il est en société avec M. LaRocque dans ce que suivant le langage du pays on appelle « Real Estate, Loans and Insurance. »

M. J. O. Franchère et son associé ont accepté l’agence de la location du « New Era Building, » encoignure des rues Halsted, Harrison et de l’avenue Blue Island. Nos félicitations les plus sincères.

Sa gentille épouse est une des filles de feu Cyrille Lebeau, qui fut un des plus anciens entrepreneurs de Chicago. M. Franchère a droit d’être heureux des deux fils qu’elle lui a donnés.

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MICHEL CYR.





QUI ne connait pas ce bon patriote, ce canadien-français qui a tant fait pour sa race ? Dans le cadre restreint de ce livre il nous serait impossible de faire son histoire, mais ses œuvres sont connues, elles parlent pour lui, son nom est dans toutes les bouches et dans tous les cœurs. Tous les canadiens-français de l’ouest connaissent ce bon patriote qui a nom de Michel Cyr.