Page:Paquin - Aventures fantastiques d'un canadien en voyage, 1903.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 48 —

hi ! je l’avais effectivement oublié ce M. Michaël, j’ai, aussi, il me semble, un petit compte à régler avec lui.

— C’est votre ancien ami des mines de Californie ? interrogea le Canadien.

— Parfaitement, c’est cela, répondit Dupont.

— J’aurais certainement du plaisir à faire ample connaissance avec lui, continua Bernard.

— Vous en aurez l’occasion bientôt, je crois, car j’ai dans ma folle idée que nous allons jouer gros jeu, tout à l’heure.

— Tant mieux, il me tarde d’en finir.

Cependant à un second commandement du chef de la troupe, les brigands s’étaient rués sur le rempart et eurent bientôt fait de le démolir. Mais quelle ne fut pas leur stupéfaction de voir que les quatre amis étaient disparus.

Par où s’étaient-ils sauvés ?

Là était la question.

Le rempart était cerné, et si les quatre aventuriers se fussent sauvés, on s’en serait certainement aperçu.

— Cherchez ! cherchez ! criait celui en qui le Parisien avait reconnu Michael, cherchez, mes enfants, ce ne sont pas des sorciers, que diable.

Dire que la position des quatre amis était critique, serait certainement superflu.