demeurerait à Paris et Bernard partirait pour le Canada.
— Nous allons en ce cas, nous séparer, fit le Canadien.
— Mais oui, dit Dupont les yeux humides, c’en a tout l’air.
— Hélas ! fit le Parisien, pourquoi sommes-nous riches !
— Bah ! philosopha le nègre, il fallait toujours en venir là ; autant vaut aujourd’hui que demain.
Sauf le Parisien qui demeurait à Paris, les autres se préparèrent au départ.
C’est à ce moment que Bernard se sépara de ses amis.
Jamais il ne devait les revoir.
Quoique né, semblait-il, uniquement pour la vie d’aventures, de dangers, la vie de soldat, Bernard, devenu riche, fut homme de société et de salon.
Il séjourna quelques semaines encore à Paris, puis se rendit à Londres.
De Londres, il s’embarqua pour l’Amérique.
Lorsqu’enfin, il toucha du pied le sol canadien, il se sentit tout à l’aise et bénit son étoile qui l’avait conservé intact, lui, le héros de tant d’aventures extraordinaires.