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nous pourrions peut-être y prendre part, ou au moins y assister.

— Oui, à Paris, dit Dupont. J’ai beaucoup entendu parler de la ville de Paris, mais je ne l’ai guère vue.

À onze heures, ils prirent le train-express pour Paris. Quelques heures après, ils débarquaient à la gare Montparnasse.

On dit que dans les grandes villes, à Londres, par exemple, un éternel nuage de fumée plane durant tout le jour et les tient constamment dans une demi obscurité. Mais à Paris, il n’en est pas ainsi. Le soleil darde ses rayons dans tous les coins et recoins de la ville. Le ciel est bleu et sans nuage.

Nos quatre amis, habitués à vivre dans des milieux plus ou moins « selects, » à côtoyer les montagnes et les rochers de l’Australie, sont quelque peu surpris — agréablement, faut le dire — de constater qu’à Paris, les rues sont larges, propres, bien pavées, pleines de lumière.

Ce qui les empoigne le plus, c’est l’immensité de la ville.

— Comment nous rendrons-nous où nous voulons aller ? avait murmurer Dupont.

Le Parisien sourit.

— Suivez-moi, dit il, je connais « mon Paris » !…