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En ce moment, les crosses de fusil de la petite troupe heurtèrent la porte.

— Enfoncez ! cria une voix qui était sans doute celle du chef.

Le Canadien se leva. Il venait de terminer son repas.

— Je crois que ça va chauffer dur tout à l’heure, dit-il.

Puis, prenant la carabine.

— Allons, mes amis, il nous faut nous défendre.

Auparavant, laissez-moi dire un mot à ces messieurs.

Et s’adressant aux bandits :

— Messieurs, si vous vous obstinez à vouloir nous attaquer, je vous avertis que pas un de vous ne sortira vivant de cette bataille. Au contraire, laissez-nous la paix et je vous jure que Ragling vous paiera quand même ce qu’il vous doit c’est-à-dire ce qu’il vous devra quand vous nous aurez pris le produit du claim que nous lui avons vendu.

— Expliquez-vous ? demanda le chef, qui, comme on le sait, n’était autre que l’anglais Roberts.

— Tout simplement, répondit le Canadien, allez chercher le changeur et amenez le moi, je me charge du reste.

— Mais c’est le trahir ?