La Franc-maçonnerie nous présente encore aujourd’hui les traditions vivantes de l’Hermétisme dans plusieurs de ses hauts grades et c’est à ce point de vue que le F∴ Ragon l’a particulièrement étudiée dans sa Maçonnerie occulte.
Ainsi la parole perdue et retrouvée du 18e degré de l’Écossisme INRI s’explique ésotériquement par un aphorisme alchimique :
La nature se renouvelle dans son intégrité par le feu.
Ce feu n’est pas le feu vulgaire ; c’est la force universelle dont nous avons parlé tout à l’heure, représentée aussi par le G du centre de l’Étoile flamboyante[2].
Le 22e grade (Royal Hache) et le 28e (Prince Adepte) sont aussi remplis de traditions réelles de la science hermétique[3].
Outre ces traditions, conservées à l’insu de ceux qui les possèdent, plusieurs monuments de Paris sont encore des preuves positives des enseignements de la philosophie hermétique.
Citons en première ligne à ce point de vue la Tour Saint-Jacques, puis les Vitraux de la Sainte-Chapelle ; enfin le Portail de Notre-Dame de Paris[4].
- ↑ V. Papus, Francs-Maçons et Théosophes.
- ↑ V. Ragon, la Messe et ses Mystères.
- ↑ Albert Pite, Moralis and Dogma of Freemasonry, Charleston, 1881, p. 340 et suiv.
- ↑ V. le dessin et l’explication de l’Hiéroglyphe alchimique du portail de Notre-Dame dans le Traité élémentaire de Science Occulte de Papus, planche VI.