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impartialité si la Pierre Philosophale a donné de son existence des preuves sérieuses et irréfutables, capables d’être facilement contrôlées par le lecteur. Ce sera là le point capital de notre travail, la raison d’être de toute notre étude.

C’est alors que nous pourrons dire quelques mots de la grande famille alchimique, des doctrines de ses membres et des débris de leur science subsistant encore dans l’architecture de nos vieux monuments et les rites de certains hauts grades de la Franc-Maçonnerie. Enfin une petite liste des livres les plus utiles au débutant terminera nos recherches.

Tel est le plan de notre travail ; nous espérons qu’il ne fera pas trop regretter au lecteur les quelques minutes que lui prendra sa lecture et nous prions d’excuser d’avance les imperfections qui pourraient s’y trouver uniquement imputables à l’auteur de l’étude et non aux doctrines et aux maîtres étudiés.


ii

qu’entend-on par pierre philosophale ?

Cette question, si simple au premier aspect, est cependant assez difficile à résoudre. Ouvrons les dictionnaires sérieux, parcourons les graves compilations des rares savants qui ont daigné traiter ce sujet. La conclusion est assez facile à poser : Pierre Philosophale, transmutation des métaux, égale Ignorance, Fourberie, Folie.

Si pourtant nous réfléchissons qu’en somme, pour parler draps, mieux vaut aller au drapier qu’au doc-