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été mutilé, aussi vivace et tenace qu’il l’était avant le passage de la tempête.

Ceux-là ont été encouragés par des gouvernements nationaux qui s’identifient avec toutes les gloires nationales, et consacrent les plus somptueux de leurs monuments par des inscriptions aussi fortement inspiratrices des plus hautes pensées, des plus héroïques dévouements, de l’amour sans bornes de la patrie, avant tout et toujours, envers et contre tous, que celles-ci, qui surpassent en sublimité ce que Sparte et Rome nous ont légué de plus beau : « À toutes les gloires de la France,  » Versailles, et : « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante,  » Panthéon, et : « À ceux qui sont morts pour la liberté, » la Colonne de juillet sur la place où fut la Bastille.

À continuer.