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dans une maison d’aliénés…
La paresse t’invite au gala de la vérité.

… Idiot ?
Vivre un mensonge alors
— toute sa vie…

… Non. Tu ne fais de tort à personne.

… Et s’il ne te plaise plus de mentir ?
Gare la loi, la justice, —
Prison, bagne !
Ils sont légion, ceux qui exècrent cette farce
fabuleuse…

… Tu veux t’évader ?
Inutile. Tu es libre.
Tu es la passante — la petite espiègle égarée,
qui ne connaît que le trottoir.
le regard au-dessus de l’épaule
et son alcôve
— et les caresses parasites.
Flacon, qui sert aux malaises érogènes.