2 FLO de coquillage bivalve du genre des
tellines.
FLIX ; nom propre d'un bourg & chà- teau d'Efpagne , dans la Catalogne, fur l'Ebre , à huit lieues , fud-oueft, de Lérida.
FLOCON ; fubftantif mafculin, Floc- cus, Petite touffe de laine, de foie, &c. Un flocon de laine. Une houppe
Jaire de flocons de Fes
Il fe dicaufli de la neige. La neige tomboit à gros Fe.
Les deux fyllabes font brèves au fingulier ; mais la feconde eft lon- gue au pluriel.
FLOIRAC ; nom propre d’un bourg de France, en Saintonge, à quatre lieues, fud-oueft, de Pons.
FLOINTURE; vieux mot qui figni- foit autrefois État Horiffant.
FLORAC; nom propre d’une petite ville de France , dans le Gévaudan , fur le Tarn environ à quatre lieues, fudeft, de Mende.
FLORAUX ; adje@if mafculin plu- riel qui n'a d'u ge qu'en cette pe e, jeux floraux ; pour dire,
es jeux ou fètes qui furent infti- tués en l'honneur de Flore , l'an de Rome 513, fous deux édiles de la famille des Publicius. Dans l'ori- gine , on ne célébra les jeux oraux que lorfque l'intempérie de l'air annonçoit ou faifoit craindre la férilité , ou lorfque les livres des Sybilles l'ordonnoient ; mais ils devinrent annuels l'an de Rome 5%, à l'occaon d’une ftériliré qui dura plufeurs années, & qui avoit été annoncée par des Printemps froïds & rs Ces jeux de l'ancienne Flore éroient innocens : mais une courtifane appelée Zau- rentia ; felon quelques-uns | & Flore felon d'autres, ayant obtenu fous ce dernier nom des autels & des fères chez le peuple Romain ,
FLO
pour l'avoir inftitué l'héritier des richeffes immenfes qu'elle avoit amaflées du commerce de fa beau- té; ces nouveaux jeux oraux tin- rent du caractère de la perfonne en l'honneur de laquelle on les avoir établis, & furent pleins de diflo- lutions : on les célébroit la nuit aux flambeaux, & l'on y raffembloit les courtifanes routes nues au fon de la trompette.
On prit la dépenfe des jeux fo- raux , d'abord fur les biens de la courtifane, enfuite fur les amendes & confifcations dont on punifloit le pécular.
Jeux rLoraux , fe dit aufli d'une
fociéré lirréraire établie à Touloufe.
On doit le projer de cer érablif- fement à fepr hommes de condi- ton , amateurs des belles-lertres , qui vers la Touflaint de l'an 1323, réfolurent d'inviter par une lettre circulaire , tous les Troubadours ou Poëtes de Provence , à fe trou- ver à Touloufe le premier de Mai de l’année fnivante, pour y réciter les pièces de vers qu’ils auroïent faires, promettantune violerre d'or à celui dont la pièce feroit jugée la plus belle.
Les Capitouls trouvèrent ce deffein fi utile & fi beau, qu'ils firent réfoudre au Confeil de ville qu’on le continueroir aux dépens de la ville ; ce qui fe pratique encore.
En 132$, on créa un Chancelier & un Secrétaire de cette nouvelle Académie. Les fepr inftituteurs pri- rent le nom de Mainteneurs, pour Ps qu'ils fe chargeoient du oin de l’Académie naiflante. Dans la fuite on ajouta deux autres prix à la violette , une églantine pour le fecond prix , & une Aeur de fouci pour le troifième : il fur anfli iéglé que celui qui remporteroit le pre-