LE GRAND
VOCABULAIRE FRANÇOIS
SAU SAU A UT} fubftantif mafcu- Un. Saltus. Aâion de fau- ter , tnouveinenc par lequel on faute. // s^lanfa louc d*un faut fur C autre bord du ruiffcûM. Fraockir le mur d’un faut. Les baladins de corde font toutes fortes de fauts^ Oo appelle faut périlleux » cer- tain faut que foAt les daofeurs de corde » quand le cor^s fait un tour cntîfic en Vak. On dit figttrémeoc d*un homme mii parle avec une ¥ivacité déré- glée , fans garder aucun ordre » au- cune liaifoA dans ion éîfcours,qti*/V ne va queparfauts & par bonds. On dit figurémem » qu’zM homme a fait un grand faut; pour dire,^ii’il eftallé s’établir dans un Ueu fort éloigné de celui où il éteit. // a ’quitté Lyon pour alkr demeurer à K^uimptrcorentin , il a fait un grand ^«r. On le dit de mhne 4e ^el- TiMw XXV L di uun qui eft venu demeurer ’un quartier de la ville dans un autre qui en eft fort éloigné. // efi 9enu du foâuAoMrg 5. Jacques dc^ meurer auprès du Pédais Royal ^ cefl un grand faut qitU a fait. On le die encore de queilqu’ua qui d’un petit ou médiocre emploi parvient tout d’un coup à quelque haute àA-- gvilé.De Commis aux Mdes y il efi devenu Fermier G^nérul^ il a fait un grandfaut. Savt, en termes de danibf fe dit d'un pas de l>allet où l’on élève en même temps fon corps & fes deux pieds en l’air pour frifer la cabriole» ce qu on fait ordinairement â la lin d’un couplet , & pour marquer les doubles cadences. jt faut fimpLe ou pas fauve ’^ eft celui où les jambes étant en Tair ne font aucun mouvement, foit qu’on le fade en avant > en arrière ou do coté, A
