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manière que je l’avais été la veille, et j’arrivai à midi dans une maison bâtie exprès pour moi, garnie de meubles aussi beaux que ceux de la première. Il y avait près de là deux forteresses qui me saluèrent de toute leur artillerie, et deux mandarins vinrent m’y recevoir. À dîner, je fus très-bien servi, et je partis à trois heures ; les forteresses me saluèrent comme auparavant, et le gouverneur de Bangkok prit congé de moi pour retourner dans son gouvernement. Poursuivant ma route, je rencontrai deux navires, l’un anglais et l’autre hollandais, qui me saluèrent de toute leur artillerie, et j’arrivai sur les sept heures du soir dans une maison faite et meublée de la même manière que les précédentes ; j’y fus reçu par de nouveaux mandarins et fort bien traité.

Le 11 au matin, je partis, et j’allai dîner dans une autre maison ; le soir j’arrivai dans une maison faite à peu près comme les autres, et fort bien meublée, où je trouvai deux mandarins qui m’y reçurent.

Le 12, j’allai coucher à deux lieues de Juthia où je fus reçu par deux mandarins ; ce fut là que les chefs des compagnies anglaises et hollandaises vinrent me saluer ; pour les Français, ils étaient