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mère ? Que pourrons-nouspeser dans le plateau de la balance pour connaître entièrement les mérites de la mère qui sont sur nos têtes ?

Le globe même de la terre ne peut porter les mérites de la mère. Ces mérites brillent-ils comme le ver luisant ? point du tout, mais comme le soleil lui-même, n’en doutez pas.

Le firmament lui-même et l’air, si vous les pesez avec les mérites de la mère, ces mérites seront plus lourds, et le firmament paraîtra plus léger.

Si vous pesez d’un côté toutes les eaux, les eaux n’atteindront pas la moitié du poids des mérites de la mère ; ces mérites sont cent mille fois plus lourds.

Si vous prenez le mont Meru dont la hauteur égale les astres, qui est grand, immense, si vous le pesez, vous le trouverez beaucoup plus léger que les mérites de la mère.

Si vous pesez ensemble le firmament, le globe de la terre et le mont Meru, ils seront encore plus légers que les mérites de la mère.

LE PATER AVEC TRADUCTION INTERLINÉAIRE.

Khà te phra : phuthi bida häng khà phra :
Ô grand auguste Père, de nous tous vos ser-