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villes et des villages de chaque province ; en indiquant leur distance approximative ; il n’y a qu’un petit nombre de princes ou de mandarins qui, après s’être procuré des atlas ou de cartes européennes, ont étudié un peu la position relative des principales contrées du gtobe. Quant à l’histoire, ils ne l’ont étudiée que dans leurs annales ou dans celles des Chinois et des Birmans.

MÉDECINE.

Il y a un mandarin chef de tous les médecins royaux ; ceux-ci sont divisés en plusieurs bandes, qui font le service à tour de rôle. Ils sont tenus à veiller au palais jour et nuit pour donner leurs soins aux malades de la cour, ils accompagnent l’armée, les princes et les mandarins dans leurs courses. Tous ces médecins reçoivent une solde du roi et leur dignité passe à leurs enfants. Ils sont divisés en deux classes, les médecins proprement dits, et les chirurgiens ; ou, pour parler !e langage des Siamois, ceux qui guérissent les maladies internes et ceux qui guérissent les blessures. Outre les médecins du roi, il y en a une infinité d’autres qui, sans études préalables, sans examen