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Scène XIV.

LE BARBIER, ARLEQUIN.
Arlequin.

Que Diable veut-il dire avec ses passans ?

Le Barbier.

Ah ! mon pauvre Arlequin, tu vois un homme au désespoir.

Arlequin.

Quoi donc ?

Le Barbier.

Tu me vois prêt à m’aller pendre.

Arlequin.

Comment ? Vous aurait-on donné aussi la bastonnade ?

Le Barbier.

Au contraire, mon cher Arlequin. Ce sont les coups de bâton que l’on t’a donnés dont je me plains. Ah, ah, ah !

Arlequin.

Il est vrai que j’ai les côtes toutes rompues.

Le Barbier.

Ah ! ce ne sera rien, dès que je t’aurai ap-