Page:Palissot de Montenoy - Œuvres complètes, tome 1 - 1778.djvu/247

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Fatmé.

Allons, Seigneur Almanzor, de la vivacité, de la joye. Tout réussit au gré de vos espérances. Cette Zulime si fiere vous l’accorde enfin, ce rendez-vous si désiré. Elle vous attend chez elle dans une heure.

Almanzor.

Ah ! chere Fatmé, que je t’embrasse !

Fatmé.

Son pere sera sorti pour quelques affaires de son commerce. Vous vous présenterez à cette porte, où vous me trouverez pour vous recevoir. Convenez, Seigneur Almanzor, que je n’ai pas la main malheureuse.

Almanzor.

Je ne peux trop te payer une si bonne nouvelle. Tiens, Fatmé.

Il lui donne une bourse ; Arlequin fait plusieurs lazzis pour s’en emparer.
Fatmé.

Disposez toujours de même de mes petits services. Adieu, Monsieur le chef des Eunuques.

Arlequin.

Adieu, Soubrette infernale, adieu.