En supposant que le produit du travail ne paye que la moitié de la dépense, après avoir prélevé la portion réservée pour chacun d’eux, quatre mille livres de plus suffiroient à toutes les dépenses, même pour plus de six mille personnes.
Le fond destiné à cet objet, avec les vingt mille livres restant du premier fond, sera le produit de la taxe sur le charbon de terre, si injustement & si follement appliqué à l’entretien du duc de richmond. Il est horrible qu’un homme, sur-tout au prix où le charbon de terre est maintenant, vive au détriment d’une communauté : un ministère qui permet un tel abus, mérite d’être chassé. Ce fonds est d’environ vingt mille livres sterlings par an.
Je vais conclure ce plan par l’énumération des objets proposés, & je passerai ensuite à d’autres matières. Ces objets sont :
Premièrement, l’abolition de deux millions de la taxe des pauvres.
Secondement, le soulagement de deux cens cinquante-deux mille familles pauvres.
Troisièmement, l’éducation d’un million trente mille enfans.
Quatrièmement, les secours accordés à cent quarante mille personnes âgées.
Cinquièmement, le don de vingt schellings par tête pour cinquante mille enfans nouveaux nés.
Sixièmement, le don de vingt schellings par couple pour vingt mille mariages.
Septièmement, l’emploi de vingt mille livres pour frais de funérailles des ouvriers voyageurs, qui meurent loin de leurs amis.
Huitièmement, du travail accordé en tous temps à ceux qui se trouvent momentanément dans le besoin à londres & à westminster.
Par l’exécution de ce plan, les loix sur les pau-