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SOUFFRIR.


Tu disais : « L’aube en pleurs rougit comme la joue
D’une vierge à l’aveu charmant et redouté,
Et l’oiseau boit l’azur où l’insecte se joue
Dans l’or de la lumière et dans sa liberté.

Et la mer, ciel fluide, avec un bleu sourire,
Ouvre à ses alcyons le vallon de ses eaux
Où croissent les forêts de corail, où se mire,
Se mire en palpitant la voile des vaisseaux.