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niaise.
Ah ! que sont les paroles vaines
Auprès des chants de volupté
Que les cent voix de ta beauté
Font vibrer jusque dans nos veines ?
Loi mystérieuse et profonde,
Désir ! c’est toi qui réunis
L’homme à l’homme, le monde au monde,
Dans des transports indéfinis !
C’est toi dont la puissance allume
L’amour radieux du soleil,
Quand, levant la gaze de brume
Qui voilait pendant son sommeil
Terra, sa maîtresse éternelle,
Il promène, tout enflammé,
Sur les charmes de l’astre aimé
Son incandescente prunelle…
Aussi, vois-tu, sur ton passage,
Si ce mot s’éveillait encor,