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décembre.




Le soleil est avare et les pauvres sont nus.
Ils ont fui, les longs jours qui sont autant de trêves.
Les champs n’ont plus de fleurs, l’esprit n’a plus de rêves.


Cependant, aux tiédeurs de souffles inconnus,
S’ouvrent discrètement dans l’âme et dans la mousse
La douce violette et la charité douce.