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Voici décembre en deuil sous son crêpe de givre,
Voici l’ombre et la nuit, ces deux vivantes morts :
Le passant qui se hâte entend comme un remords
La mendicité blême en suppliant le suivre.


Voici décembre en fête et les grelots de cuivre
Du carnaval sans frein, comme un cheval sans mors,
Voici les folles nuits et l’heure où tu nous mords,
Ô rage d’oublier que nous appelons vivre !