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Voici venir le mois où fleurit la verveine ;
Sur les cœurs attiédis épandant son haleine,
Avril ouvre un œil bleu, l’espoir rit alentour,


Dans ses bras paresseux ma maîtresse m’enchaîne ;
S’il fait nuit maintenant, c’est que l’aube est prochaine…
J’ai le cœur plein de haine et le cœur plein d’amour.