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implications [54, 55] et leurs négations [69, 70], c’est-à-dire des symboles «  » (le troisième dans ses deux rôles et le dernier seulement pour ce qui a rapport aux trois autres).

80. D’après Vailati on dit qu’une relation est réflexible si elle subsiste entre x et x, pour toute valeur possible de x [78].

L’égalité est réflexible ; en effet, quel que soit x :

41. 

L’appartenance n’est pas réflexible, parce que le signe «  » est toujours placé entre un individu et une [24].

Nous avons déjà remarqué que l’inclusion est réflexible [31], c’est-à-dire que

42. (leibniz)

d’où [66  6 et 12]

43. 

et par suite l’implication est aussi réflexible (par rapport à une condition quelconque [60])[1].

81. On dit qu’une relation est symétrique si, lorsqu’elle subsiste entre x et y, elle subsiste aussi entre y et x.

L’égalité et sa négation sont symétriques, c’est-à-dire :

00044. 00045.

L’appartenance n’est pas symétrique.

L’inclusion et l’implication ne sont pas symétriques (sauf lorsqu’il s’agit d’une même ou d’une même condition [80]). En effet, par ex.,


                              reptile vertébré

c’est-à-dire « tout reptile est un vertébré », mais


                               (vertébré reptile)

c’est-à-dire [75 et 72  29] « il y a des vertébrés (par ex. des poissons) qui ne sont pas des reptiles » ; et par suite [71]


                              vertébré reptile

  1. De ce qui précède il résulte que la négation de l’égalité ou de l’inclusion ou de l’implication n’est jamais réflexible. Il y aurait des raisons pour dire que la négation de l’appartenance est réflexible, c’est-à-dire que «  » ; cependant, avant d’affirmer cela, quel que soit x, il faudrait prendre des précautions et engager une discussion très subtile mais dépourvue d’importance pratique.