Le fait que le langage courant n’a aucune lecture correspondante au symbole « », au lieu de former un défaut de notre idéographie, en forme déjà un petit succès ; n’est-ce pas un beau résultat que d’être arrivé à fixer une idée que le langage courant ne permet pas même d’exprimer ?
Mais ce fait justifie la difficulté qu’on rencontre à comprendre la signification exacte du « » ; pour cela je reviendrai sur cette signification et je proposerai même une lecture en français de ce symbole, mais elle ne sera pas conforme au vrai langage courant (89].
Pour le moment, il faut réfléchir à la nécessité déjà expliquée de représenter différemment un individu et l’ qui le renferme, tâcher de bien comprendre la signification (plus facile à saisir) du symbole « » et considérer simplement le « » comme son inverse.
46. Par ex., dans le cas que nous venons de considérer,
sera bien représenté par la formule :
après quoi, nous pouvons écrire :
où les symboles « » et « » peuvent être lus « était » et « le seul ».
On peut exprimer le même fait en écrivant :
La première est une égalité entre individus, la seconde entre ;
tandis que :
serait une égalité mauvaise, entre un individu et une ; et l’appartenance :
serait juste, mais incomplète, n’excluant pas que Napoléon Ier ait eu d’autres fils.
Nous allons tirer de l’arithmétique [35] un autre ex. d’application des symboles « » (et du symbole « » [39]); le voici :