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« il n’y a pas des a qui ne soient pas des b », à savoir lorsque « tout a est un b » ;

2) si a et b sont des conditions, on n’aura «  » que lorsque « a ne peut jamais être vérifiée sans que b le soit aussi », à savoir lorsque « a implique b ».

Ainsi, les deux lectures du signe «  », en correspondance de ses deux rôles, seront :

« tout… est un … »et« … implique … »

ou d’autres équivalentes, telles que :

« … est contenu en … »et« sialors … ».

129. Par la  59:
(II)

on définit le symbole «  ».

Des explications préalables [1281] il résultera que «   » est « l’ensemble des valeurs de y, telles que y soit la même chose que x », c’est-à-dire qu’il est « l’ensemble auquel n’appartient que x ». La phrase « l’ensemble auquel n’appartient que… » est donc une lecture possible du signe «  » ; si en ce cas on n’en trouve pas spontanément une autre plus concise, c’est que le langage courant ne nous en donne pas ; donc, seulement pour des raisons de concision, on pourra conseiller la lecture « isos » tirée de la langue grecque [45,89].

Par la  61 :
(III)

on définit le symbole «  », moyennant les deux symboles que je viens de définir[1].

Par ce qui précède, «  » signifie « l’ensemble, auquel n’appartient que x, est contenu en a », c’est-à-dire en abrégeant « x appartient à a » ou « x est un a » ; ainsi, on arrive spontanément à la lecture « est un » du signe «  ».

  1. On voit par là qu’on pourrait transposer les Df I et II, mais qu’elles doivent précéder la Df III. Dans le Formulaire on trouve la (III) sous la forme


    qui ne peut pas servir comme Df du symbole «  », car ce signe se trouve déjà dans l’.