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quelque culture, il est essentiel que non seulement un maître d’école lise bien, mais encore qu’il parle purement et qu’il écrive correctement ; rien d’ailleurs ne fait plus de plaisir aux parens, n’attire plus d’enfans, ne prévient plus favorablement en faveur du maître, et n’établit mieux sa réputation ; il faudra donc qu’il soit familiarisé avec les regles de la grammaire, qu’il sache orthographier exactement, et qu’il connoisse tous les signes usités dans l’écriture.

3.° Un maître d’école doit encore savoir l’arithmétique et être en état de la montrer autrement que par l’usage et la simple routine ; c’est- à-dire, par les regles et par voie de raisonnement.

4.° Ces différentes parties de l’instruction ne sont cependant pas le but principal des écoles : elles n’en sont que les accessoires ; la véritable fin des écoles est de former J. C. dans le cœur des enfans, d’en faire de vrais chrétiens et des enfans de Dieu.

Un maître d’école doit donc avoir bien