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ne s’y attachent point ; ils font tout par maniere d’acquit, et sans aucune onction ; ils regardent ces petites brebis du troupeau de J. C. qu’on leur a confiées, comme un bien qui ne leur appartient pas, parce qu’ils n’ont rien de commun avec le grand pasteur des ames. Dieu peut-il bénir ce qui se fait par des vues mercenaires et purement humaines ?

Quand au contraire des ecclésiastiques auront une vraie humilité et une piété éclairée, quand ils auront appris des peres et des plus grands saints à choisir les dernieres places de l’église, à fuir avec une sainte frayeur le sacerdoce, et plus encore la charge pastorale, de peur que placés sur le chandélier, leur élévation ne les éblouisse, et qu’ils ne tombent par leur orgueil et par leur présomption, dans la même condamnation que le diable, quand leurs dispositions intérieures seront conformes à celles de J. C., dont la sainteté doit être la regle et le modele de la nôtre,