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qu’un maître leur rend, c’est à J. C. qu’il les rend ; qu’ainsi, en les instruisant, il instruit J. C. même ?

Qu’il sente donc la dignité de son emploi, et combien des fonctions où l’on est en tant de manieres, tantôt le représentant, tantôt l’imitateur de J. C., sont nobles et relevées. Un maître n’amene-t-il pas les enfans à J. C. ? N’est-ce pas déjà de toutes les fonctions la plus éminente aux yeux de la foi ? Ne les reçoit-il pas aussi comme J. C. l’a fait lui-même avec tant de bonté ? N’est-il pas à leur égard comme le député, l’envoyé de J. C. ? N’est-ce pas dire, comme a fait J. C., laissez venir à moi ces enfans, ne les empêchez pas, que de presser des parens qui refusent de leur procurer le grand bien fait de l’éducation, ou qui mettent mille obstacles à leur avancement ou à leur amélioration, de revenir sur leurs pas et de changer de conduite ? N’est-ce pas bénir en quelque sorte les enfans, que de