Page:Paccory - Manuel du catéchiste et du maître d'école, 1807.pdf/33

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ponse dans son propre fonds, quoi qu’on la lui ait suggérée par la maniere dont on l’a interrogé : rien n’est plus propre à l’encourager.

Si un enfant, au lieu de répondre précisément dans les termes que le catéchiste attend de lui, le fait dans des termes équivalents, loin que ce soit un mal, c’est une preuve que l’enfant a bien conçu.

Quand un enfant a peu d’intelligence, on doit éviter de le mettre à l’épreuve, avant d’avoir obtenu de plusieurs autres la réponse qu’on veut avoir de lui ; sans quoi on le contriste et on l'humilie, et pendant qu’on s’efforce de tirer de lui ce qu’il est incapable de donner, la dissipation ou l’ennui s’emparent de tous les autres enfans, et on a de la peine à les ramener à l’ordre, et à regagner leur attention.

XVI.

Un catéchisme ne va jamais bien que quand le catéchiste est plein de son objet ;