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toutes par ce seul mot : il prioit et se retiroit pour prier.

Jacob apprend qu’Esaü son frere venoit à sa rencontre, avec quatre cents hommes. Cette nouvelle le jette dans la consternation ; cependant il se met en état de fléchir sa colere par tous les moyens que la prudence humaine pouvoit lui suggérer ; mais sa grande ou plutôt son unique confiance est dans le Seigneur. Voici la priere qu’il lui adresse : Dieu d’Abraham mon pere, Dieu de mon pere Isaac, Seigneur qui m’avez dit : retournez au pays de votre naissance, et je vous comblerai de biens, je suis indigne de vos miséricordes et de la fidélité avec laquelle vous avez accompli les promesses que vous aviez faites à votre serviteur. J’ai passé le Jourdain n’ayant qu’un bâton à la main : et maintenant je reviens avec ces deux bandes. Délivrez-moi, je vous prie, de la main de mon frere Esaü ; car je crains qu’à son arrivée