ë, ï, ü. Son usage est de montrer qu’elles ne forment pas une diphthongue, avec la voyelle qui les précede, et que par conséquent on doit les prononcer séparément ; ainsi on écrira Noël, Adélaïde, Saül.
L’apostrophe a été inventée, pour marquer l’élision ou suppression d’une voyelle finale et aider à la prononciation ; ainsi on écrira, j’aime, au lieu de je aime ; l’ambition, au lieu de la ambition.
Le signe qu’on appelle division, seroit mieux appelé trait-d’union, parce qu’outre qu’il sert moins à diviser les mots à la fin des lignes qu’à avertir que la partie d’un mot, qui resteainsi à la fin de la ligne, doit être unie à ce qu’on en a détaché pour le placer au commencement de l’autre, il est souvent employé à joindre et unir ensemble deux ou trois mots, qui pour ainsi dire n’en forment qu’un, comme avant-coureur, vis-a-vis.
La cédille est une petite marque, en forme de c tourné de droite à gauche, qui