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leur rendre justice, quand ils s’acquittent comme il faut de leurs devoirs.

Les exercices de l’école doivent finir comme ils ont commencé, c’est-à-dire, par la priere.

C’est aux censeurs à veiller à ce que les enfans sortent deux à deux, sans bruit et sans tumulte, à empêcher surtout qu’ils ne se précipitent les uns sur les autres, qu’ils ne crient et ne s’attroupent dans les rues.

On ne dit rien ici des prieres qui doivent être apprises aux enfans. Un maître qui aura de la piété, des lumieres et du discernement, ne manquera pas de les bien choisir, et de faire ensorte qu’elles soient assorties à l’âge des enfans et à leur intelligence. Il n’oubliera pas de leur rendre présens, dans ce saint exercice, les besoins spirituels de leurs pere et mere, de leurs parens, de leurs maîtres et de leurs bienfaiteurs. Dans le choix qu’on