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et à l’honnêteté ; qu’ils contractent entr’eux et à plus forte raison avec des enfans d’un sexe différent du leur, aucune familiarité nuisible ; qu’ils se tutoient ; qu’ils se frappent par colere ou par amusement ; qu’ils s’injurient ou qu’ils se donnent des noms burlesques ou choquans ; mais que son zele, sa sollicitude et sa charité ne doivent pas se borner au temps de l’école ; qu’il faut observer les inclinations des enfans pour le bien et leurs penchans pour le mal, s’informer soigneusement, mais avec prudence, de la conduite qu’ils tiennent à la maison, au dehors, et surtout à l’église ; travailler avec sagesse à remédier au mal qu’il apprendra sur leur compte ; cultiver le bien qu’on croira reconnoître en eux ; les adresser à des confesseurs éclairés, et les bien instruire sur les promesses et sur les obligations de leur baptême, ainsi que sur les dispositions que l’on doit apporter aux autres sacremens.