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est le plus essentiel de prescrire aux enfans. Plus un maître aura de discernement, plus il sentira que les enfans qui ont le moins d’éducation, ne doivent jamais être redressés qu’avec ménagement, et qu’ils ne sont point indifférens au ton dont on leur parle, et aux formes qu’on prend à leur égard. Ainsi, en insistant sut la morale, toutes les fois que les fautes des enfans en feront naître l’occasion, il ne se rendra pas insupportable par une morgue pédantesque, et ne détruira pas tout le fruit de ses leçons, en se montrant critique trop sévère et trop importun.

On n’a pas eu l’intention d’épuiser ici la matière des obligations des enfans. Un maître bien pénétré des devoirs de son état, et suffisamment instruit, n’aura besoin que de suivre les inspirations de l’esprit de grâce et de lumière pour suppléer tout ce qui manque ici.

Il apprendra du même esprit qu’en expliquant aux enfans les règles de la morale