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grossiers qu’ils soient : il est à leurs côtés, comme les officiers d’un prince se tiennent auprès de sa personne, parce qu’il les regarde en Dieu dont ils sont les enfans, et en J. C. qui les a rachetés de son sang, et dont ils sont les membres : et moi qui ne suis qu’un homme pécheur et misérable, j’en aurois du dégoût ou du mépris ! non, non, je mettrai mon bonheur et ma gloire à leur donner tout mon temps, tous mes soins, tous les secours qui seront en mon pouvoir, afin de contribuer à leur avancement dans le bien et à leur salut.

Il n’ignore cependant pas que les enfans sont sujets à une multitude de défauts et de vices plus forts souvent que les remedes qu’on employe pour les corriger : mais s’abandonnant à l’expérience des hommes vertueux qui se sont avant lui consacrés à l’emploi des écoles, il est comme eux bien persuadé que le plus grand de tous les remedes est de vivre assez chrétiennement pour attirer sur les enfans la bénédiction de