Dont le comble est tressé de joncs et de roseaux.
Dans le taudis fumeux on voit, aux soliveaux,
Pendre en festons le thym, la sarriette,
Les raisins secs, les cormes déjà mûrs.
Telle fut, Hécalès, ta paisible retraite,
Qui jadis, dans ses humbles murs,
Reçut le grand Thésée ; Hécalès, dont l’histoire
Célébra l’hospitalité,
Et dont le nom, couvert de gloire,
Fut transmis par la muse à la postérité[1].
Œnothée, ayant achevé d’éplucher les fèves, se met à ronger un peu de la chair du crâne de porc ; puis, voulant replacer avec sa fourche, dans le garde-manger, cette tête aussi vieille et aussi décharnée que la sienne, elle monte, pour y atteindre, sur une chaise vermoulue qui se brise : la vieille, entraînée par son poids, tombe sur le foyer, casse le haut du coquemar, et éteint le feu qui commençait à se rallumer. Elle se brûla même le coude à un tison ardent, et se couvrit le visage d’un nuage de cendre chaude. Effrayé, je me lève, et je la remets sur ses jambes, non, toutefois, sans rire de sa chute. Mais, craignant que le sacrifice ne fût retardé par cet accident, elle