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LES GARDIENNES

chaque matin elle priait encore ; elle priait seule, avec une piété qu’elle ne s’était jamais connue, avec une sorte de bonheur exalté.

Soudain, au mois d’avril, alors que personne n’osait plus y penser, Georges annonça qu’il allait enfin avoir une longue permission. Il écrivit cette bonne nouvelle à tout le monde à la fois, à ses parents, à Francine et aussi à Marguerite Ravisé qu’il n’avait nullement oubliée.