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LES GARDIENNES

du village, derrière le bref horizon ; il grandit, puis, brusquement, cessa.

Francine écoutait, le cœur battant ; un long coup de sifflet lui déchira la poitrine, Puis le ronflement recommença, alla se perdre au loin comme un bruit d’insecte volant.

Le silence régnait sur le Marais ; un soleil calme brillait au ciel indifférent. Francine se sentit seule, plus seule qu’elle n’avait jamais été. Elle essaya de prier.