Moriens supremis testamenti tabulis huic collegio atlribuit |
On lisait aussi cette autre inscription sur la balustrade de la galerie au fond de la grande salle :
Perenni memoriæ |
29 L’idée qui domine dans cette dédicace se trouve dans le quatrain suivant, que Ménestrier fit pour Camille, à l’occasion des réjouissances de la paix qui eurent lieu à Lyon en 1660 :
Au besoin du public mes bras toujours ouverts, |
30 Camille visitait son diocèse en mars 1657 ; il apprit, à une lieue de Villefranche, que les habitans s’étaient mis sous les armes pour le recevoir ; mais il ne voulut point qu’on lui déférât ces honneurs, les jugeant peu conformes à la modestie et aux fonctions pastorales qu’il remplissait alors. Note de M. Cochard.
J’aurais peut-être dû parler dans cette notice du jubilé qui se fit à Lyon en 1666, à cause du concours de la Fête-Dieu avec celle de S. Jean-Baptiste. Le P. Lachaise, qui professait alors la théologie dans le grand collége de Lyon, publia à cette occasion un opuscule, in-4.o, de 44 pages, sous le titre de Réponse à quelques théologiens, etc., où il traita de rétablissement de ce jubilé qui se faisait pour la troisième fois. Le P. de Montauzan, dans une lettre sur le jubilé de Lyon (qui devait avoir lieu en 1734, au sujet du concours des mêmes fêtes), a fait une analyse de l’opuscule du P.