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NOTES.




1 Massillon prononça sans doute cette oraison funèbre à Lyon. Il est à présumer que cet illustre prédicateur fit plusieurs séjours dans notre ville pendant qu’il professait la rhétorique à Vienne, chez les Pères de l’Oratoire. On lit dans plusieurs biographies, qu’il avait fait, peu de temps avant l’oraison funèbre de Camille de Neuville, celle de Henri de Villars, archevêque de Vienne, mort plus de six mois après Camille, le 28 décembre 1695 : ce fait est il bien exact ?

2 Il succéda à Philibert de la Guiche qui, en 1695, avait succédé à François de Mandelot. Depuis 1608 jusqu’à la révolution, le gouvernement de Lyon a été sans interruption dans les mains de la maison de Villeroy. Le dictionnaire de Moréri n’est pas d’accord avec les Almanachs de Lyon sur les prénoms de plusieurs de nos gouverneurs.

3 Besian Arroy, prieur et chanoine de l’Île Barbe, mourut en octobre 1677, dans un âge fort avancé ; outre les ouvrages indiqués dans l’article que M. Beuchot lui a consacré dans la Biographie universelle, on a encore de cet écrivain un Traité des usures, Lyon, 1674, in-12, de 124 pages. L’auteur annonce dans cet opuscule qu’il est attaché à l’église de Lyon depuis plus de cinquante ans. Un docteur de Sorbonne, Bedian (sic) Morange, dont le nom a échappé à la Biographie universelle, lui a dédié un petit volume intitulé : Libri de Præadamitis brevis analysis, qua paucis tolius libri fundamentum exponitur et evertitur. Lugduni, apod A. Jullieron et A. Baret, 1656, in-12 de viij et 67 pages. La dédicace est datée de Vimy (Neuville), 2 non. januarii.

4 Ce panégyrique fut imprimé en 1620 ; c’est du moins ce qu’on lit dans le dernier chapitre d’une chronique de l’abbaye d’Ainay, composée en 1675, par J. M. de la Mure, que je crois inédite, et dont le manuscrit existe à la bibliothèque de Lyon.