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le plan de l’ouvrage, ajoute qu’il ne croit pas que les apologistes des protestans « osent désormais se promettre de nous persuader qu’on puisse être bon huguenot et bon françois. »

Il existe plusieurs portraits de Camille de Neuville. Le plus authentique et le plus connu, est celui qui fait partie de la collection de Montcornet. Sa vie, écrite par Germain Guichenon, religieux augustin, neveu de l’historien de la Bresse et du Bugey, Trévoux, 1705, in-12, est presque impossible à lire, tant l’auteur est diffus dans sa narration et ampoulé dans son style. J’y ai cependant puisé quelques faits que je n’ai pas retrouvés ailleurs.

Camille eut pour successeur sur le siége épiscopal de Lyon, Claude de Saint George, auquel Poullin de Lumina a accordé une cinquantaine de pages dans son Histoire de l’Eglise de Lyon, quoiqu’il ait à peine donné cinquante lignes à son prédécesseur. Comme lieutenant général, il fut remplacé par Alphonse de Créqui, comte de Canaple[33], qui fut rappelé en 1697 ; le commandement de la ville fut alors remis au prévôt des marchands et aux échevins, et celui des trois provinces qui composent le gouvernement, fut donné à Charles de Châteauneuf, marquis de Rochebonne[34].