deux[1] ; que les habitans de ces départemens réclamaient cette mesure comme le seul moyen d’en finir avec la révolte ; que même, avant 1832, des pétitions, à cet égard, avaient été adressées à la Chambre des Députés[2] ; or, ce qu’on croyait légal pour la Vendée, devait-on le croire illégal pour Paris ? et ceux qui soutiennent inapplicable pour Paris une mesure qu’ils ont voulue et veulent encore pour quatre départemens de la France, ne donnent-ils pas à croire que, peut-être, ils ont pensé à leurs amis de Paris ?
2o Que les plus chauds adversaires de la mise en état de siége pour Paris, qui repoussent cette mesure dans l’intérêt de la Charte et par amour pour la Charte, ont été précisément ceux qui ne reconnaissent pas la Charte de 1830 et l’insultent chaque jour.
3o Que ceux qui crient le plus fort pour la légalité, sont ceux qui ont commencé par faire ou approuver la plus grande des illégalités, savoir, le Compte-rendu ; que les mêmes hommes, qui portent aux nues la Cour de Cassation à cause de l’arrêt qu’elle vient de rendre, voulaient, en 1830, en 1831 et en 1832, jeter dehors, comme corrompus et vendus à tous les pouvoirs, ces mêmes conseillers, qui, aujourd’hui, ont sauvé la France, en rétablissant la légalité.
Qu’enfin, c’est quelque chose de risible de voir