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Les adversaires du système suivi en 1830 sont de deux sortes :

Les uns ont approuvé les premiers pas qu’on a faits après la révolution de Juillet, et soutiennent seulement qu’on a dévié ; ceux-là sont forcés d’approuver ces premiers pas, car ils ont marché tout d’abord dans ce sens ; ils ont fait les premiers pas, ils ont mis la main à ce système, et ils manquent de logique lorsqu’ils blâment les continuateurs du système.

Les autres se sont tenus à l’écart sans s’être mêlés aux événemens, rêvant à leurs théories, et, après de longues spéculations, voyant la société troublée un jour, ils sont venus nous expliquer pourquoi et comment on s’était trompé en s’écartant de la route qu’on devait suivre.

Or, nous pensons que d’une part les premiers pas ont été légitimes ; et de l’autre, qu’on n’a pas dévié, mais qu’au contraire, on a suivi la marche qui résultait des circonstances.

Veut-on savoir, ce qu’il fallait à la France en 1830, ce qu’elle demandait en 1830 ? qu’on se reporte aux faits, c’est-à-dire aux discours, aux proclamations., aux ordres du jour émanés de ceux qui dirigeaient alors la société, et qui la dirigeaient parce qu’ils se trouvaient être les représentans de ses besoins.

Eh bien, que disent tous ces discours, toutes ces proclamations ces ordres du jour ? etc.