système politique, s’ils en ont un, mécontens de voir la France trop paisible, se retirent séditieusement sur le mont Aventin, espérant que le peuple les y suivra ; mais le peuple les a regardés faire sans les suivre.
D’autres, parlant au nom de ce peuple, qu’ils flattent à tous propos, trouvent moyen de blâmer les mesures que prend le pouvoir au moment de la contagion, et les sacrifices qu’il fait pour soulager ce peuple ; ils blâment les souscriptions, insultent les souscripteurs, soutenant qu’on ne donne au peuple que ce qu’il pourrait prendre[1], et que les choses se feraient bien mieux sous la république[2] et d’une manière bien plus expéditive[3]. Et puis, après avoir loué le régime des clubs, bien autrement paternel, bien plus commode que le Juste-Milieu, ils discutent gravement la question de savoir si ce n’est pas encore le pouvoir qui est cause que le peuple le plus éclairé de la terre
- ↑ Le peuple, bien que condamné encore à n’être secouru que par le régime des souscriptions. (National, 26 avril 1832.)
- ↑ Et en prenant les choses au pis, le régime des clubs eût trouvé, pour secourir les malades, tout autant si ce n’est plus de ressources que le Juste-Milieu. (National, 10 avril 1832.)
- ↑ C’est-à-dire les réquisitions, et les ordres pleins de douceur, émanés des municipalités toutes paternelles.