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LES BARRICADES

EN 1832.




CASIMIR PÉRIER, LE GÉNÉRAL LAMARQUE.




Une lutte de convois, une fête de funérailles, et pour finir, du sang. Page 13.


La pompe des funérailles de Périer avait irrité l’Opposition : elle s’était indignée de cette ovation funèbre qu’on faisait à celui qu’en 1825 l’Opposition appelait, aussi bien que Foy, du nom de grand citoyen.

Ne pouvant nier l’affluence, au convoi de Périer, l’Opposition a tâché de l’expliquer. Ces vingt mille citoyens en deuil, ces longues files, ce long cortége, tout cela a été commenté par elle, et réduit à la plus misérable analyse ; elle a fait le compte et le décompte des hommes du convoi ; elle a fait la part de l’étiquette, la part de la curiosité, et à travers toutes ces explications et tous ces commentaires il était facile d’apercevoir le dépit et le désappointement.

Or, il fallait à ce parti, qui toujours invoque le saint nom de la liberté, à ce parti toujours